Véronique Faure       Psychanalyste Psychothérapeute 
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La famille des psychothérapies non analytiques

Famille des psychothérapies humanistes:

Nées dans les années 1950-1960 aux Etats-Unis, elles ont pour but la réconciliation du patient avec lui-même et son épanouissement par la reprise en main de ses potentialités.

Parmi elles, l'hypnose connaît un regain d'intérêt, surtout dans les pays anglo-saxons. Le rêve éveillé dirigé (R. Desoille) s'en rapproche. Une version raccourcie de la cure type est proposée : la cure courte (F. Alexander). Apparaissent des psychothérapies de groupe, comme le psychodrame de J-L Moreno, basé sur la théâtrothérapie.

On peut distinguer les psychothérapies directives ou non directives. Carl Rogers propose la plus libérale et neutre d'entre elles : la thérapie centrée sur la personne où le psychothérapeute se borne à écouter et jouer le rôle de catalyseur dans les progrès du patient.

Famille des thérapies familiales systémiques :

Ce sont des thérapies de groupe. Leur but est de favoriser les échanges entre les membres d'une famille pour dépasser une situation de crise, évoluer ensemble vers un fonctionnement plus souple et pour autoriser l'évolution individuelle de chacun. Le thérapeute systémique s'adresse à la famille en tant que système dynamique partageant des éléments d'une histoire commune.

Il existe d'autres thérapies de groupe, appliquées au monde social, du travail, de l'école.

Famille des psychothérapies comportementales et cognitives : les TCC

Elles se distinguent totalement de la psychanalyse avec laquelle elles sont en désaccord. S'adressant essentiellement aux obsessionnels et aux phobiques, les thérapies comportementales (brèves) font appel à des techniques de déconditionnement et de désensibilisation. Leur but, remplacer des idées négatives et des comportements inadaptés par une adéquation à la réalité. Elles sont très en vogue depuis quelques années, notamment dans certains établissements hospitaliers.

Les thérapies cognitives (A. Ellis, 1962 et A. Beck, 1973) visent à orienter le patient dépressif vers une prise de conscience rationnelle de ses comportements pathologiques. Par des exercices de mise en situation, il est amené à restaurer une image positive de lui-même.

Famille des thérapies corporelles :

Centrées sur la relaxation et une restructuration de l'image du corps (G. Pankow), elles s'inspirent parfois du yoga, comme la sophrologie ou du zen, comme la gestalt-thérapie ( F. Perls). Elles peuvent s'entourer d'une instrumentation sophistiquée ; ainsi dans le biofeedback, l'électronique permet un contrôle continu de la détente musculaire recherchée.

Il est à noter que de nombreuses psychothérapies sont issues de mélanges entre différentes techniques, plus ou moins bien maîtrisées selon les cas.

Famille des thérapies traditionnelles :

A la marge des thérapies répertoriées par la science ou par les institutions, existent des thérapies qui renvoient à un savoir ancestral oral, à la nature, au collectif, aux ancêtres, à une entité divine. Ces thérapeutes décriés ou adulés ne sont reconnus ni par la science ni par les institutions. Si certains d'entre eux sont tout simplement dangereux, d'autres méritent le respect et intérêt en raison de leur éthique et de la qualité de leurs connaissances et de l'efficacité de leur pratique.